Rendez-vous avec le cinéma français et son premier film en compétition pour cette édition. Il s’agit de « Les Misérables » de Ladj LY. Je suis sur le cul après la projection de cette œuvre à l’arrière-goût de « La Haine » présenté en 1995 ici-même par Matthieu Kassovitz, alors jeune réalisateur, qui par la même occasion, avait décroché le prix du jury. Cette œuvre poignante qui ne juge ni les jeunes des banlieues ni les flics est poignant et captivant. On peut d’ores et déjà pensé à un prix pour autant que le jury comprenne le sens de l’œuvre car il faut bien admettre que ce film est très français et que le jury est international. En tout cas, la sélection officielle commence fort et c’est tant mieux !
Gloups, je viens d’aller voir « Bacurau ». Qu’est-ce que j’avais aimé « Aquarius » ! Il faisait d’ailleurs partie de mes films préférés pour la Palme d’or en 2016. « Bacurau » est du même réalisateur, Kleber Mendonça Filho. Dommage, qu’est-ce que ce film m’a ennuyée. Si cette histoire de mafia de l’eau est intéressante, l’œuvre du réalisateur brésilien part rapidement en cacahuète avec des méchants qui sortent d’on ne sait où, et on ne sait pas ce qu’ils veulent exactement. Bref, une œuvre confuse que j’ai trouvée interminable. J’espère que tous les films « fleuves », soit plus de deux heures, qui sont programmés à partir de 22 heures, ne seront pas aussi ennuyeux.
Brigitte LEPAGE