Malgré le fait que je n’ai pas pu visionner « Douleur et Gloire » de Pedro Almodovar, il est important d’assister à la conférence de presse pour rencontre le réalisateur espagnol mais également Penelope Cruz, Antonio Banderas et Guillaume Canet. Le film semble avoir été largement apprécié. Fort heureusement, je vais pouvoir le rattraper samedi car tous les films de la compétition sont projetés durant toute la journée. D’après ce que je peux comprendre, le film, qui est autobiographique, parle également d’addiction. En tout cas, un journaliste a posé une question dans ce sens. Voici les réponses de Penelope Cruz, Antonio Banderas et Pedro Almodovar.
Pedro Almodovar (Copyright Thibaut Demeyer)
La déclaration du réalisateur espagnol : « Mes addictions sont de dormir 8 heures par jour et le cinéma en tant que spectateur et narrateur. »
Penelope Cruz (Copyright Thibaut Demeyer)
C’est ainsi que Penelope Cruz s’est confiée sur ses dépendances que sont sa famille et son métier d’actrice « C’est terrible de se dire mais où vais-je aller si je ne peux plus faire de cinéma ? Eh oui, je suis devenue accro au cinéma parce que c’est ma vie. »
Antonio Banderas (Copyright Thibaut Demeyer)
En revanche, Antonio Banderas voit les choses plus terre à terre : « Se retrouver soi-même après avoir eu un problème cardiaque il y a deux ans. Retrouver un Antonio Banderas un peu nouveau. »
Guillaume Canet (Copyright Thibaut Demeyer)
Belle surprise ! Je viens de recevoir une invitation pour la montée des Marches. Au programme « Les plus belles années d’une vie » de Claude Lelouch, un de mes réalisateurs préférés. Je viens de passer un moment magique malgré la pluie ! On a beau dire mais regarder un film dans le grand auditorium Lumière en compagnie de festivaliers, c’est autre chose. C’est important de capter l’ambiance qui règne à ce moment-là dans la salle. C’est clair, la presse a une vision différente des œuvres que les festivaliers.
Quoi qu’il en soit, je trouve que la prestation de Jean-Louis Trintignant est exceptionnelle. Dommage que le film ne soit pas en compétition car il aurait été un sérieux prétendant au prix d’interprétation, lui qui l’a déjà décroché pour « Z » de Costa Gavras.
Le film est largement applaudi à la fin de la séance. Je participe à cette acclamation. Reste à déterminer s’il s’agit d’applaudissements polis ou si les spectateurs ont réellement aimé le film. Cela, je le saurai demain lorsque mes collègues auront assisté à la séance de presse. De mon côté, « Les plus belles années d’une vie » m’a plu. J’ai trouvé qu’il était tendre, humoristique, une belle fable sur le temps qui passe. Claude Lelouch a réussi sur le fond et la forme sa suite de « Un homme et une femme ». D’ailleurs, à la fin de la séance, le public a fredonné le « chabadabada » de Francis Laï. Moment émouvant et grand moment de cette 72è édition. Je suis heureuse de l’avoir vécu de cette manière.
Brigitte LEPAGE