Copyright photo : Thibaut Demeyer
Je garde encore en mémoire les images du film d’Arnaud Desplechin « Roubaix, une lumière » ! Quelle mise en scène, quel jeu d’acteur et d’actrices, quel décor, quelle histoire. Voilà qu’il donne envie d’assister à sa conférence de presse, histoire d’en connaître un peu plus ce film et ses intentions.
Le réalisateur Arnaud Desplechin à travers ce film a eu la volonté de coller au réel suite à son film précédent « Les fantômes d’Ismaël » qui était une fiction. Il a tenu à tourner « Roubaix, une lumière » dans sa ville natale.
A noter que cette histoire est tirée de faits réels, que tout ce qui se trouve dans le film est réel à tel point que les policiers sont de vrais policiers, les habitants sont tous de Roubaix. Toutes ces personnes tournent autour des quatre acteurs.
La compassion absolue du commissaire Daout, interprété par Roschdy Zem, représente ce qu’est Roubaix, le lien entre les gens, la bonté, il n’est jamais dans le jugement. Chaque personnage a son histoire, c’est pour cela qu’il s’agit d’une œuvre romanesque.
Ce film est un film de regards, conçu à l’image d’un entonnoir : on commence par « Roubaix ville lumière » puis on continue vers une ruelle pour se terminer sur une porte et deux jeunes filles.
Roubaix, une nuit de Noël. Le commissaire Daoud sillonne la ville qui l'a vu grandir. La routine : des voitures brûlées et des altercations. Au commissariat, vient d'arriver Louis Coterelle, fraîchement diplômé. Daoud et Louis vont faire face au meurtre d'une vieille dame. Deux jeunes femmes sont interrogées, Claude et Marie. Des voisines démunies, toxicomanes, alcooliques et amantes.